Pourquoi vous ne prenez jamais de bénéfices Vous ne faîtes pas faillite parce que vous ne pouvez pas trouver de gagnants. Vous échouez parce que vous ne les fermez jamais. La plupart des traders ne échouent pas à l'entrée, ils échouent à la sortie. La sortie est liée à un chiffre, et un chiffre n'a pas de limite. À mesure que le prix augmente, le cerveau met à jour l'objectif en temps réel. Cette boucle de mise à jour est intégrée : la dopamine préfère la variance, la preuve sociale élève les attentes, et le "goal-gradient" vous pousse à étirer l'objectif à mesure que vous vous en rapprochez. Un chiffre fait deux choses à votre psychologie. Tout d'abord, il crée un seuil mouvant : tout niveau peut être justifié comme "presque là", donc les décisions sont perpétuellement différées. Deuxièmement, il protège l'ego : augmenter l'objectif vous permet de préserver l'identité du brillant détenteur un peu plus longtemps. Ces deux forces vous biaisent vers un report indéfini. Rien dans votre vie ne change réellement à un prix sur un écran, donc l'esprit ne trouve aucune raison d'arrêter. Le but brise cette boucle car il introduit un changement d'état que votre cerveau peut reconnaître. Payer une dette, acheter du temps, financer une période de transition, sécuriser un actif... ce sont des résultats discrets. Ils transforment votre environnement d'un état à un autre, ce qui donne au cerveau une sensation de clôture. La clôture réduit la tension de continuer à négocier avec l'avenir. Vous convertissez "peut-être plus" en "définitivement à moi", et la décision tient. Le but reconfigure également le regret. Les chiffres vous ancrent à la contre-factualité de "et si j'avais tenu plus longtemps", qui est illimitée et gagnera toujours l'argument. Le but vous ancre à la certitude : la dette est partie, la période de transition existe, l'actif est possédé. Les humains regrettent beaucoup moins la certitude perdue que le potentiel de gains supplémentaires manqués. Cette asymétrie est ce qui rend le but durable sous pression. Il y a un effet de second ordre que les gens manquent : les bénéfices avec un but améliorent le prochain tour. ...